Races de chiens de berger
Lorsque le loup chasse, il rassemble le troupeau afin de choisir une proie jeune ou affaiblie qu’il sépare du reste du troupeau. C’est cet instinct animal, que l’homme a exploité chez les races de chiens de berger, l’agressivité en moins.
Ayant compris la transmissibilité des qualités de travail, l’homme a fait des croisements de chiens de berger et sélectionné les meilleurs chiens de troupeaux, sans se soucier de leur critères morphologiques, seul avoir un chien d’utilité comptait.
Les premiers travaux sur l’hérédité génétique du comportement du chien ont été menés à partir de 1915 et il aura fallu attendre 1929 pour une véritable étude scientifique sur le lien entre caractère du chien et lignée canine.
C’est à partir de là que plusieurs études ont été menées et que l’apparition des chiens de race ont vu le jour, avec la création de la FCI (Fédération Cynologique Internationale).
C’est alors que les Allemands décidèrent de créer un chien de berger unique, rassemblant toutes les qualités des différentes races de chien de berger régionales, alors que les Français, préfèrent garder les différences régionales en sélectionnant toutes les races de chiens de berger.
A ce moment, les races de chiens ne semblaient pas avoir de caractères vraiment fixés et la confusion régnait sur leur dénomination. Ce que confirme le vétérinaire Pierre Mégnin : « Jusqu’en 1893, même dans les expositions canines, on ne distinguait aucune race de chiens, les diverses appellations : chien de Brie, chien de Beauce, chien des Pyrénées, chien Picard, chien de Crau, chien du Languedoc, chien des Ardennes… n’avaient trait qu’à leur région d’origine. » (cité par Luquet, 1982).